Prise de risque et adolescence
CILA (Collège International de l’Adolescence) et LPCP (Laboratoire de Psychologie Clinique et de Psychopatologie – Paris Descartes)
Date
Vendredi 22 octobre 2010
Lieu
Espace Reuilly – 21 rue Hénard – 75012 Paris
Type
Colloque
Contacts
farcat.catherine@bbox.fr
Résumé
Problème majeur de santé publique, les conduites à risque à l’adolescence inquiètent l’entourage familial, les soignants et la société. Reconnaître leur gravité est essentiel. Il serait toutefois illusoire et peut-être dommageable d’imaginer éradiquer ces comportements sans une recherche de leur sens latent.
Spectaculaire et porteuse d’émotion, la prise de risque est – comme l’insécurité – un argument politique souvent monté en épingle dans notre époque frileuse. L’adolescent est alors érigé en « tête brûlée » par une société à la fois précautionneuse et en mal de héros romantique. Cette question serait-elle le symptôme d’un monde qui à la fois valorise la prise de risque et ne supporte pas que ses enfants ou ses adolescents puissent s’exposer au moindre danger ?
Osons l’idée qu’il peut être risqué de ne pas prendre de risque à l’adolescence. L’avènement de la sexualité génitale est une menace. La prise de risque plus ou moins délibérée est parfois un passage obligé pour l’adolescent en quête de subjectivation.
Le risque « dans tous ses états » mérite donc d’être interrogé et débattu par des spécialistes de divers champs que le Collège International de L’Adolescence a voulu réunir.